Pour la plupart d’entre nous, l’achat d’un bien immobilier représente le plus gros investissement de notre vie. Pour éviter les mauvaises surprises, une planification financière précise élaborée en temps voulu est indispensable.

Les fonds propres et la capacité financière sont les deux critères déterminants pour l’octroi d’une hypothèque. Habituellement, l’acheteur doit contribuer au moins à hauteur de 20% du prix d’achat sur sa fortune. L’établissement financier finance le reste, en général au moyen de deux hypothèques,
l’hypothèque de second rang, qui couvre environ 15% du prix d’achat, devant être amortie en 15 ans.

Capacité financière: attention aux frais annexes!

Un bien immobilier est considéré financièrement supportable lorsque les frais de logement courants représentent au maximum un tiers du revenu brut. Les frais de logement comprennent les intérêts hypothécaires (en général, les établissements de crédit appliquent un taux de 5%), les charges et l’entretien (on compte ici 1% du prix d’achat) ainsi que le remboursement de l’hypothèque de deuxième rang. Pour un prix d’achat d’un million de francs, les frais de logement se montent à 60 000 francs par an. Cela signifie que l’acquéreur doit gagner au moins 180 000 francs bruts par an. Attention: de nombreux calculateurs de la capacité financière en ligne sous-estiment les frais de logement.

Fonds propres: le principal obstacle

Pour beaucoup, le principal obstacle lors de l’achat d’un bien immobilier est l’apport personnel, soit les fonds propres. En font notamment partie les papiers-valeurs, les donations, les avancements d’hoirie ainsi que le capital de la caisse de pensions ou du pilier 3a perçu de manière anticipée ou mis en gage (ce dernier supposant toutefois que le bien immobilier soit à usage propre). Au moins 10% ne doivent pas provenir des avoirs de la caisse de pensions. Important: Le capital de la caisse de pensions versé de manière anticipée est imposable, à la différence de celui mis en gage.

Financement: le bon partenaire, la bonne hypothèque

La plupart du temps, notre banque est notre première interlocutrice en matière de financement. Il est toutefois conseillé de demander d’autres offres. Les assurances ne proposent généralement pas
d’hypothèques Saron ou de financements de construction, et les banques accordent de plus en plus rarement des hypothèques dites «stand-alone». Cela signifie que seuls celles et ceux qui sont ou deviennent clients d’une banque, indépendamment du financement de leur bien immobilier, peuvent également
bénéficier d’une hypothèque. Le choix entre une hypothèque à taux fixe, une hypothèque Saron ou une combinaison des deux dépend de la capacité financière de l’acheteur et de sa propension au risque. Alors que les taux des hypothèques à taux fixe restent les mêmes pendant des années, les hypothèques Saron peuvent vous réserver une mauvaise surprise à tout moment.

Pour la plupart, l’achat d’un bien immobilier est une entreprise risquée, et entraîne des sacrifices. En particulier durant les cinq premières années, de nombreux propriétaires ne peuvent plus se permettre
de prendre des vacances ou d’autres dépenses coûteuses.

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